• Les métiers

    Des métiers ancestraux qui vivent au rythme de la mer et des marées : du mytiliculteur qui cueille les moules de bouchot au pêcheur à la civelle qui tourne la nuit dans le port de Saint-Valery, du pêcheur à pied qui gratte le sable à la recherche des coques au ramasseur de salicorne, du pêcheur en mer au pêcheur à la crevette sur son sauterellier.

    Des métiers à découvrir également à l’intérieur des terres : le serrurier du Vimeu, le verrier de la vallée de la Bresle, le maraîcher des hortillonnages ou le vannier de Beaucamps-le-Vieux.

    LE TEXTILE ET LE VELOURS

    Au treizième siècle, la fabrique des draps mais surtout l’exportation de la "waide" assure une extraordinaire prospérité aux marchands de la Somme. La "waide", ou guède en français (Isatis tinctoria), est une plante crucifère qui pousse sur les sols calcaires. Elle était cultivée tout autour d’Amiens. Ses feuilles étaient broyées puis vendues sous forme de boules en Flandre, Angleterre et Allemagne pour teindre les étoffes en bleu. Mais elle fut ensuite supplantée par l’indigo.
    Le chanvre picard était réputé pour être parmi les meilleurs. Il était tissé principalement dans le Ponthieu alors que le lin l’était dans le Vimeu.
    Le peignage et la filature de la laine étaient en majeure partie assurés dans les campagnes.
    C’est à l’initiative de Colbert que la fabrication de velours se développe à Amiens. On y produit des tissus d’ornement. Au XIXème, Amiens est le principal centre de production mondial du velours d’ameublement. Ses productions sont réputées et sont utilisées comme décoration dans les châteaux, palais royaux...
    Contrairement au velours d’ornement, le velours d’habillement est encore produit à Amiens par les usines Cosserat.

    VERRERIE ET SERRURERIE DE LA VALLEE DE LA BRESLE ET DU VIMEU

    • La serrurerie

    C’est à la fin du XVème siècle que la fabrication de serrures devient une activité d’appoint dans les villages du Vimeu : serrures, cadenas, verrous, loquets... puis, pendant la première guerre mondiale, 5000 serruriers du Vimeu travaillent à la fabrication de baïonnettes et d’obus. Aujourd’hui 70 % de la serrurerie, 80% de la robinetterie sanitaire et 85 % de la robinetterie à gaz françaises sont produits par les entreprises vimeusiennes. Avec 200 entreprises et plus de 9 000 salariés, le Vimeu se classe parmi les principaux centres européens de métallurgie légère.
    Le Musée des Industries du Vimeu, à Friville Escarbotin, retrace cette épopée industrielle exceptionnelle et présente des pièces uniques de serrures, clés, verrous, cadenas...

    • Le verre

    Dans la vallée de la Bresle, à la limite entre la Picardie et la Normandie, s’est développée l’activité du verre, et particulièrement du flaconnage : verre soufflé à Saint-Germain-sur-Bresle, fabrication en série dans des fours à fusion dans les Verreries du Courval.
    Musée du verre, installé dans le centre culturel du Manoir des Fontaines, à Blangy-sur-Bresle.

    TOURBIERS ET HORTILLONS

    • Les tourbiers

    La tourbe servait d’engrais, de combustible et même de litière pour les chevaux. L’exploitation du charbon dans le Nord-Pas-de-Calais amène un très rapide déclin de l’extraction de la tourbe, dès le début du XIXème siècle. Aujourd’hui, il ne reste de cette activité que les "intailles", ces étangs qui se sont constitués là où la tourbe a été enlevée.

    • Les hortillons

    On appelle "hortillons" les maraîchers qui produisent fleurs, fruits et légumes dans les " hortillonnages", jardins d’Amiens conquis sur les marais. A Péronne ils sont appelés "hardiniers". La terre noire et tourbeuse qu’ils cultivent est enrichie par les vases provenant du curage des "rieux", petits canaux qui enserrent les jardins.
    Aujourd’hui encore, les hortillons viennent vendre leur production au marché sur l’eau, à Saint-Leu. Mais ce n’est plus qu’une fois l’an, le dimanche de la Fête dans la Ville qu’ils s’y rendent en bateau !

    VANNIERS, CHAISIERS ET PAILLEUSES

    Dès le XVIème siècle, le village du Boisle, dans la Vallée de l’Authie, s’est spécialisé dans la vannerie. Plusieurs hectares de saules y produisaient un osier de qualité. Des dizaines d’artisans vanniers y fabriquaient paniers, corbeilles, berceaux, ruches, valises...Aujourd’hui, cette tradition reste particulièrement vivante. Plusieurs vanneries et artisans vanniers poursuivent leur activité au Boisle.

    • Chaisiers et pailleuses

    Le paillage se faisait à l’origine avec des roseaux qui furent ensuite remplacés par de la paille de seigle, fauchée encore verte, avant que le grain ne se forme. Artisans chaisiers et pailleuses exploitent encore aujourd’hui ce savoir-faire. Cette activité est particulièrement importante à Brocourt, Liomer et Neuville Coppegueulle. La fête de la chaise, qui a lieu tous les ans, en septembre à Beaucamps-le-Vieux, est la meilleure occasion pour découvrir la qualité des fabrications : des artisans y proposent des meubles et sièges en chêne, hêtre et bois fruitiers.

    L’EXPLOITATION DE GALETS

    Les quantités disponibles, sa teneur inégalée en silice (plus de 95 %) font du galet une ressource minière exceptionnelle. On l’utilise en dérivé après calcination et broyage, pour la fabrication de routes, de bâtiments, mais également pour la fabrication de mobilier sanitaire, de peintures, de produits cosmétiques, de prothèses dentaires.


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  • Les jeux

    Jeux du mardi-gras, jeux du 14 juillet, jeux de rue ou de café sont autant d’occasion de réjouissances, dans la Somme, depuis plusieurs siècles. Ils retrouvent aujourd’hui leur popularité et sont de nouveau des animations majeures des villes et villages du département. Beaucoup sont encore très pratiqués et certains sont devenus des sports.

    Les jeux de balle et ballon

    Longue paume, balle au tamis, ballon au poing et balle à la main appartiennent à la famille des jeux de paume qui consistent à envoyer la balle le plus loin possible dans le camp de l’adversaire.

    • Le ballon au poing

    Sport agréé par le Ministère de la Jeunesse et Sport, il compte 1000 licenciés organisés en 140 équipes et 40 clubs, membres de la Fédération Française de Ballon au Poing. Le championnat de France a lieu au parc de la Hotoie, à Amiens, le 15 Août, après 4 mois de rencontres.
    Le ballon au poing se joue avec un ballon semblable à celui du handball, frappé avec le poignet.

    • La longue paume

    C’est le sport traditionnel de balle qui est le plus pratiqué en Picardie. Au Moyen-Age on frappait la balle avec la paume, puis, pour se protéger, avec un gant et ensuite avec un battoir tendu de peau pour donner plus de force à la balle. Au milieu du XIXème, la peau a été remplacée par des cordes. Les balles sont en liège.

    Javelot, quilles, courses de baudet et autres jeux traditionnels

    • Le Javelot tir sur cible

    C’est en Champagne, dès le XIIème siècle, que se pratique le jeu de tir au javelot, sorte de lance perfectionnée. En Picardie ce jeu n’est introduit qu’en 1900, dans le nord de la Somme par des ouvriers qui vont travailler dans les mines du Pas-de-Calais.

    • Le jeu d’assiette

    Très pratiqué dans le Vimeu, il se joue à 2 ou à 4, en 21 points. Il consiste à lancer des disques en bois sur une table de 3 mètres de long. C’est un jeu d’adresse mais aussi de tactique, la stratégie du joueur consistant à bien placer ses assiettes sur la table devant celles de l’adversaire.

    • Les jeux de boules

    La boule picarde, plus grosse que celle de la pétanque, se joue dans la région de Corbie et dans le Santerre. Les boules plates introduites par les Espagnols au XVIème siècle se jouent dans le Vimeu et le Santerre.

    • Les jeux de quille

    Pratiqués surtout dans le Ponthieu, ils ont aussi pris leur essor dans l’entre-deux-guerres, dans la Vallée de la Nièvre. Les quilles du Ponthieu ont des formes et des couleurs originales suivant les villages.

    • "Ech ju d’andgille" ou jeu de baquet

    C’est le plus populaire des jeux du 14 juillet. Il se joue avec unchariot de deux roues (ech bégneu) tiré par des animaux ou par une ou deux personnes. Le joueur, assis sur le chariot, doit enfiler une perche dans le trou d’une planche fixée sous un baquet d’eau, lui-même placé sur un portique de 2,5 mètres de haut. Le joueur se fait donc arrosé, ce qui ajoute à l’attrait du jeu... pour les spectateurs!
     


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  • Belle langue picarde

    Erdisez-l'lé, sans vos kmander, ej n'ai poin comprins et pis parlez pu pian-pian...
    Jou qu'os vos dvisez in picard ? Kmint qu'os dit ? quoé qu'ha vut dire ? J'eene sai poin !

    Le picard est reconnu langue régionale. Il est parlé en France dans les régions Picardie et Nord - Pas de Calais, et en Belgique dans la province du Hainaut.

    Diverses associations oeuvrent pour le développement et la promotion de la culture picarde dans un esprit de modernité, de créativité et d’ouverture.

    Une façon originale de découvrir le picard ?

    . le festival de culture populaire picarde Chés Wèpes, illustration de la « picartitude » !

    . le théâtre de marionnettes à tringles et à fils « Chés Cabotans d’Amiens » dont le héros Ch’Lafleur est un joyeux drille dont la gouaille égratigne en parfois notre société contemporaine. Il est accompagné de sa femme Sandrine, de son complice de toujours, Tchot Blaise, et de bien d’autres personnages savoureux.

    . Découvrez les accents chantants du picard lors d’une randonnée contée avec Laurent Devime.
    Compagnie Picarek – 34, rue du Chêne – 80260 Saint-Gratien – Tél. : 03 22 40 16 71

    Saviez-vous que le chti vient du Picard !? Tout savoir sur "el lingue d'ches gins d'per ichi..."

    Amis Alsaciens, Bretons ou Parisiens, rassurez-vous, nous allons vous donner toutes les ficelles pour enfin comprendre (et parler !) notre belle langue aux accents chantants...

    Alors commint qu'in dit ???

    En français
    En picard

    Bonjour à tout le monde !
    Au revoir
    A bientôt
    A tout à l'heure
    Comment ça va ?
    Moi ça va et toi ?
    S'il te plait
    S'il vous plait
    Merci beaucoup
    De rien
    Excusez moi
    Combien ça coûte ?
    J'ai soif
    J'ai faim
    A notre santé !
    Excusez-moi, pouvez-vous répéter la question ?
    Vas-y, du nerf
    Je vais nettoyer la maison à la serpillère
    Zut
    une chaise
    saucer le plat
    Comment vous appelez-vous ? Moi je m'appelle Machin !
    Où habites-tu ?
    Quel âge as-tu ?
    L'enfant pleure
    Donne-moi un baiser, mon petit bébé !
    Tu vas attraper une claque sur la figure !
    Se cacher
    Un petit café

    Bojour a tertous !
    Adé
    A béto
    A ttaleure
    Kmint qu'ha vo ?
    Mi cha vo, pi ti ?
    Sans t'ekmander
    san vos kmander
    Merchi grammint
    Ni-o poin d'quoé
    J'm'estchuse
    Combin qu'ha veut ?
    J'ai soé
    J'ai fan
    A nous dgifes !
    Hein ?
    Saque eddin
    J'm'in va wassinguer l'mason
    Brin
    ene cayèle
    ratrucher
    Cmint qu'os vos aplez ? Mi ch'ést Biloute !
    Doù qu'tu resses ?
    Quel age eque t'os ?
    Ch'tiot i brait !
    Donne-mé un bec, min tiot ninnin !
    Tu vos prinde unne bornife su t'dgife !
    Se mucher
    Un tiot ju


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    Le siècle des génocides, Violences, massacres et processus génocidaires de l'Arménie au Rwanda
    par Bernard Bruneteau (Armand Colin, 2004, 256 pages)

     

    L'horreur d' Auschwitz n'est pas d'essence extra-terrestre mais constitue une synthèse paroxystique de différents éléments que l'on retrouve tout au long du XXe siècle.

    Avec Le siècle des génocides, Bernard Bruneteau, professeur d'histoire contemporaine à l'université Pierre Mendès France-Grenoble II, s'est mis en quête du fil conducteur qui relie entre eux les crimes génocidaires du XXe siècle.

    Il montre la continuité et la parenté entre tous ces génocides et crimes contre l'humanité qui ont débuté à l'époque coloniale et se sont poursuivis jusqu'à nous, au Rwanda.

    Une lecture douloureuse qui nous éclaire sur ce siècle de fer et de sang.

    Définir les concepts avec rigueur

    L'Histoire récente et les textes anciens, dont la Bible, abondent de récits d'extermination. Faut-il pour autant tout mettre dans le même sac génocides, massacres de masse, exterminations de populations entières, crimes de guerre, crime contre l'humanité,...? Pour prévenir toute confusion, Bernard Bruneteau rappelle l'importance d'une définition rigoureuse des concepts nouveaux de crime contre l'humanité et génocide.

    – Le crime contre l'humanité

    La distinction entre crime de guerre et crime contre l'humanité est introduite par l'accord de Londres du 8 août 1945. Cet accord dresse les statuts du Tribunal militaire international qui jugera à Nuremberg les criminels nazis. Il invoque à propos de ces derniers l'incrimination de «crime contre l'humanité» ( *). C'est la première utilisation de ce concept depuis... Robespierre.

    Le crime contre l'humanité est défini comme «l'assassinat, l'extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout autre acte inhumain commis contre toutes les populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux» (article 6c).

    On peut noter que cette définition est restreinte au cadre de la Seconde Guerre mondiale et de ses origines. Elle n'a été généralisée qu'en 1998 lors de l'établissement de la Cour Pénale Internationale.

    – Le génocide

    Le concept de «génocide» ( *) est défini lors de la première session de l'Assemblée générale des Nations Unies, le 11 décembre 1946 comme «un déni du droit à la vie des groupes humains», que ces «groupes raciaux, religieux, politiques et autres, aient été détruits entièrement ou en partie» (résolution 96).

    Le génocide ainsi défini entre dans la catégorie des crimes contre l'humanité.

    L'allusion au fait politique déplaît à l'URSS qui a beaucoup à se reprocher en ce domaine. Aussi la définition est-elle édulcorée dans l'article II de la Convention des Nations Unies du 9 décembre 1948 qui définit comme génocide «des actes commis dans l'intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel».

    L'exclusion du fait politique fait encore débat parmi les spécialistes, ainsi que le souligne Bernard Bruneteau, car elle conduit à exclure par exemple le massacre des Hutus modérés du génocide des Tutsis en 1994 et elle fait fi d'un constat évident : «les génocides commis contre des groupes raciaux, ethniques ou religieux le sont toujours à la suite de conflits et à partir de considérations idéologico-politiques».

    L'auteur met en garde contre une double dérive :

    – La première, ultra-restrictive, voit dans l 'Holocauste (l'extermination des Juifs) le seul véritable génocide; elle établit par exemple une différence entre la prétendue «rationalité» des crimes staliniens, commis au nom d'un idéal honorable, et l'absolue «irrationalité» des crimes nazis,

    – La seconde, extensive, conduit à qualifier de génocide ou de crime contre l'humanité tous les méfaits d'une certaine ampleur au risque d'enlever toute pertinence à ces concepts.

    Aux origines de la violence du XXe siècle

    «à titre rétrospectif, le XXe siècle peut s'assimiler au règne de la violence paroxystique», rappelle Bernard Bruneteau. Mais le surgissement de cette violence a été préparé par des éléments du siècle précédent : «L'ère impérialiste qui voit la nouvelle pensée raciste justifier un expansionnisme colonial sanglant inaugure en effet les massacres administratifs; la guerre de 1914 qui combine animalisation de l'ennemi, violence extrême et mort de masse débouche par ailleurs sur la brutalisation des sociétés européennes».

    Bernard Bruneteau revient bien évidemment sur les massacres liés aux conquêtes coloniales, en Algérie, en Afrique noire, en Australie,... sans parler des guerres indiennes livrées par les Américains aux premiers habitants de leur pays.

    «Si la majorité des massacres de l'ère coloniale ne relèvent pas de la stricte catégorie du génocide», note Bernard Bruneteau, «l'indifférence dans laquelle ils se déroulèrent ne se sépare pas toutefois d'une forme d'idéologie, et qui plus est à visée universaliste»... C'est au nom du «peuple souverain» que des États comme la France ont entrepris de soumettre les peuples non européens.

    Les guerres coloniales ont été justifiées en invoquant le darwinisme social, excroissance monstrueuse de la théorie de la sélection naturelle de Charles Darwin, et la vocation des «races supérieures» à dominer les autres.

    Le succès de ce genre de théorie a été rendu possible par la sécularisation des sociétés européennes et l'affaiblissement de la morale chrétienne, avec pour conséquences le rejet de la compassion en politique et la désacralisation de l'être humain.

    La Grande Guerre de 1914-1918, en atteignant un seuil de violence sans précédent, a également contribué à chambouler les consciences. «Lieu de l'hécatombe et de la terreur la plus insupportable, la bataille des années 1914-1918 a rendu banale la disparition de millions d'hommes, faisant accepter par exemple que la moitié des morts de la guerre n'aient pas de sépulture. Le consentement à la mort de masse est indissociable de la désacralisation subite de la vie humaine», note Bernard Bruneteau.

    Ces préambules permettent à l'auteur de dérouler le fil des événements tragiques qui ont jalonné le XXe siècle, du massacre des Arméniens à celui des Tutsis, en passant par les liquidations de masse en URSS, la Shoah et le génocide cambodgien.


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    Elles ont conquis le monde - Paru aux éditions Arthaud

    Les Grandes Aventurières d'Alexandra Lapierre et Christel Arthaud est un livre captivant et plein d'esprit qui retrace tout en images le parcours de 32 femmes hors du commun : des aventurières d'un type nouveau qui tordent le cou aux tabous de leur époque et revendiquent le droit d'être géographes, botanistes, ethnologues... Bref des exploratrices à part entière !

    "Quel rapport entre la baronne danoise Karen Blixen et Catalina de Erauso, la nonne soldat guerroyant en Espagne au temps du Siècle d'or ? Entre Alexine Tine, la flamboyante aristocrate hollandaise, campant parmi ses serviteurs dans les déserts d'Egypte, et Margaret Fountaine, la vieille demoiselle chassant le papillon en Amazonie ? A travers l'espace et le temps, qu'ont-elles en commun, toutes ces femmes aux personnalités si différentes ? Sinon ce talent-là : savoir reconnaître leur instinct et soutenir leur désir. Ne laisser personne - aucun être, aucune idée, aucune peur - les détourner de leurs rêves et les dépouiller de leur âme. Oser."  Alexandra Lapierre


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