• Les premières mises en quarantaine d' un employeur datent du Moyen Age où il est arrivé que tous les ouvriers d' un grand chantier cessent le travail pour appuyer leurs revendications. Le mouvement parait s' être développé avec le compagnonnage. Les chapeliers se sont taillé une réputation de précurseurs des mouvements de grève. Il est vrai qu' au XVIIIe siècle, ils travaillaient seize heures par jour "sans aucune discontinuation que de deux heures par jour, dont une demi-heure pour le déjeuner, une heure pour le dîner et une demi-heure pour le goûter. Il leur était interdit sous peine d' amende de "médire, méfaire ou insulter leur maître".


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  • C' est le 2 juillet 1673 qu' est apparu le papier timbré "marqué en teste d' une fleur de lys". Le nouvel impôt déclenchera de sanglantes insurrections en Bretagne et en Guyenne, mais tout le monde finira par payer les "formules"- dont nous viennent les "formulaires".


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  • Astrologie et Medecine ont longtemps fait très bon ménage. En octroyant de nouveaux statuts aux barbiers, médecins et chirurgiens, Louis XI ordonna que chacun ait chez soi en manière de Codex le calendrier de l' année. Avant de prescrire un remède ou d' effectuer une opération, ils pouvaient ainsi s' assurer que la situation de la lune était favorable.
    Si un médecin se trouvait par exemple en présence d' une affection de poitrine et que la lune fût dans le signe du Cancer, aucun traitement n' était prescrit jusqu' à ce qu' elle l' eût quitté.
    Une blessure reçue au bras pendant que la lune était en Gémeaux était pour cette raison réputée très dangereuse. On ne devait pas saigner pendant cette période.


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  • On finit par appeler Savoyards tous les jeunes gens pauvres chassés de leur province par la misère et venus à Paris exercer de petits métiers. Généralement,
    les Savoyards se faisaient ramoneurs, décrotteurs ou scieurs de bois,
    les Limousins : maçons,
    les Normands : tailleurs de pierre et paveurs,
    les Flamands : tailleurs d'habits,
    les Languedociens et les Basques : cordonniers,
    les Auvergnats : porteurs d' eau
    les Gascons : barbiers.


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  • Les bourreaux d' autrefois, qui s'y entendaient à briser les membres et à déboiter les articulations, avaient aussi la réputation d' être de bons rebouteurs, renoueurs, rhabilleurs. Le métier de rebouteur était reconnu et celui qui opérait à cour de François Ier avait rang de chirurgien.


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