• On appelait :

    VIN DES CONDAMNES, celui que buvaient les condamnés à mort en arrivant au couvent des Filles-Dieu, où ils faisaient une station quand on les menait pendre à Monfaucon

    VIN DE LIT, celui qu' on présentait aux nouveaux époux, mélange de vin blanc et de vin rouge effectué par le prêtre en signe d' union

    VIN BATARD, celui qu' on coupait d' eau

    VIN A TROIS FEUILLES, celui qui avait trois ans d' âge et avait vu trois fois la vigne nouvelle donner des feuilles

    VIN A UNE OREILLE, le bon vin

    VIN A DEUX OREILLES, le mauvais vin "parce que ceux qui trouvent le vin bon penchent une oreille en signe d' approbation, au lieu que ceux qui boivent du mauvais secouent la tête pour marquer qu' ils ne le trouvent pas bon.


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  • Quand on mariait son fils ou sa fille, l' usage voulait qu' on rende visite à ses relations pour les en informer. A la fin du XVIIIe siècle, afin d' écourter les démarches ou d' éviter de rencontrer ceux qu' on préférait éviter, on prit l' habitude de passer chez eux quand ils n' y étaient pas et de leur laisser un billet de part annonçant la nouvelle :
    "Monsieur et Madame X sont venus pour avoir l' honneur de vous faire part du mariage....". Les billets sont devenus des faire-part.


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  • " Pour la conservation du bien et la tranquillité de Paris, et pour obvier aux meurtres, larcins et autres inconvéniens qui advenoient en ladicte ville de nuit ", la capitale était, au milieu du XVIIIe siècle, éclairée - pauvrement - par six mille lanternes, qui consommaient chaque nuit environ 1600 livres de chandelles.

    Premier progrès : la lanterne dite à réverbère, munie d' un réflecteur et où l' huile remplaçait la chandelle.

    Deuxième amélioration en 1829 avec les premiers éclairages à bec de gaz, inaugurés rue de la Paix.


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